AU CHATEAU DE FLAMARENS – 32340 Flamarens
Le 2 juin 2023 de 17h à 20h
Présentation du Nouveau Roman de fiction, dans le Sud-Ouest
« COUP DE TONNERRE EN GASCOGNE » Les vampires de Lectoure!
Récit à caractère régional
Qui, entre gendarmes et jeunes chercheurs, va trouver la clé de cette très étrange énigme ?
À l’occasion du solstice d’été, un événement tout à fait exceptionnel et sans précédent se produit en Lomagne gersoise. Plus précisément dans le Lectourois. Venu de Condom, il touche entre autres la remarquable et historique cité de Lectoure et ses environs, les régions de Terraube, de Fleurance, Flamarens et son majestueux château. Suffisamment inquiétant et terrifiant à certains égards, ce phénomène provoque plusieurs effets dévastateurs et diverses réactions aux conséquences dramatiques. Parallèlement à celle de la gendarmerie, cet événement exceptionnel donne lieu à une autre enquête sur le terrain, menée tambour battant, par un groupe de jeunes chercheurs coachés par un publicitaire à la retraite, toujours en quête d’action.
Celle-ci se déroule en une semaine exactement. Sept jours, pas un de plus, pour venir à bout des multiples interrogations qui obsèdent la population. L’histoire purement fictive, repose sur un postulat dont le développement et la démonstration s’effectuent progressivement avec un dynamisme qui va croissant. On y rencontre plusieurs personnages pittoresques et attachants. Chacun intervient avec sa personnalité et tous, par leurs actions, permettent de découvrir non seulement la clé de l’énigme, mais aussi divers lieux typiques et historiques remarquables. Le but de ce roman est avant tout de distraire et d’intéresser le lecteur. Par certaines situations et aspects de la vie locale, de le faire aussi cheminer dans des décors authentiques et bien réels.
Les habitants du secteur, tout comme la population régionale, pourront s’y reconnaître, autant que les amoureux de cette Toscane Gersoise. Chacun devrait y trouver son intérêt avec un certain parfum d’authenticité. Une petite ballade imprévue et un peu décalée hors du temps. En cette période troublée, une évasion salutaire.
Auteur ROLAND MARTIN
Avec la participation de
Marie-Hélène PROUST & Jean ADDER
Extrait du premier chapitre.
… « Vivement contrarié autant que surpris par ce soudain chahut et ces cris stridents, Bertrand se pinça puis se frotta les yeux. Non, il ne rêvait pas. En fait de rêve, c’était plutôt un cauchemar qui se déroulait devant lui. Ça alors ! C’était quoi ce cirque, nom de Dieu ? Jamais, non jamais, il n’aurait pu imaginer un tel événement, surtout à Lectoure. Une paisible commune de France en terre de Gascogne, à l’écart des turbulences du monde et protégée de tout. Non, vraiment non. Surtout pas ici ! Cela dépassait l’entendement. Il n’en était qu’au début de ses surprises. À cet instant précis, il ne pouvait se douter que ce qu’il était en train de vivre, allait l’entraîner dans une rocambolesque aventure. »….
GENÈSE D’UN ROMAN
C’est à Castet-Arrouy chez Jean Ader, veuf retraité d’une carrière commerciale mais toujours actif en maquettes de charpentes (dont celle de Notre Dame de Paris), et en écriture, que nous nous sommes retrouvés un beau jour, masqués car en pleine épidémie.
Jean proposa de tenter l’écriture d’un livre à quatre mains. Lui d’abord, bouillonnant d’idées et à la plume facile, Isabelle Salat ex-rédactrice à la télé, Marie-Hélène Gadel-Proust châtelaine de Flamarens et, Roland Martin, rédacteur et conseiller en communication rangé des spots en tous genres et lectourois d’adoption depuis vingt ans.
À l’initiative de Jean Ader, un quatuor prometteur. Après avoir fait connaissance et décidé d’adhérer au projet, le moment vint de définir un thème général, une action possible et un lieu pour le décor. Pourquoi pas Lectoure ? Alors, qui commence la première phrase, le premier paragraphe ? Il fallait lancer la machine à faire bouillonner les neurones. Roland Martin se proposais alors d’écrire l’amorce d’un récit imaginaire, pour déclencher l’écriture de chacun. En quelque sorte, la locomotive à laquelle viendraient s’accrocher les wagons, chapitre après chapitre. Trois semaines plus tard, Roland Martin envoyais par le Net le fruit de ses cogitations. En fait, plus qu’une amorce, ce fut un chapitre entier dont le thème à développer était fondé sur un improbable postulat à développer et une énigme à résoudre.
Lors de la deuxième réunion, Jean avait embrayé en quelques dizaines de lignes une suite possible. De même du côté de Marie-Hélène, avec une forte et heureuse présence de son château dans le récit, avec son héroïne Esa. Quant à Isabelle, tout en approuvant les efforts de chacun, elle ne se sentait pas trop à l’aise dans ce genre de récit et elle ne souhaitait pas trop poursuivre dans cette voie. Roland se proposait alors de reprendre les pistes de chacun et de les harmoniser pour rendre le récit cohérent tant pour l’histoire en elle-même, que pour le style d’écriture. Feu vert lui fut donné. Tout en tenant compte des différentes orientations, il s’efforçait de donner à ce début de récit une réelle cohérence et crédibilité. Comme l’on réunit les morceaux d’un puzzle. À la différence que pour un puzzle on connaît à l’avance le résultat final, dans le cas présent, on avançait en plein brouillard. Complètement dans l’inconnu. Un inconnu qui se nomme en l’occurrence l’imagination de chacun avec sa propre personnalité. Un voyage étonnant et une expérience riche en possibles découvertes. Boosté par l’idée de mener à bien le récit à son terme, je s’emballait, chapitre après chapitre, transmis pour relecture aux trois autres cerveaux.
Du coup, à la quatrième réunion Isabelle abandonna le projet, Jean trouva que le récit était trop compliqué et pas en adéquations avec ses idées. Il manquait d’après lui de relations humaines et sentimentales. Quant à Marie-Hélène, toujours enthousiaste mais trop accaparée par la préparation de la saison d’été du château, elle aiguillonna Roland tout au long de la rédaction, apportant idées, critiques et suggestions, histoire de maintenir le « feu sacré » de l’écriture. Roland se retrouvait donc seul à écrire dès le troisième chapitre, mais décidait de mener l’histoire à son terme.
Interrompu pendant six semaines par ce satané Covid malgré les multiples vaccins et précautions, convalescent, il reprit le clavier. Il fallait donner au récit, bien qu’imaginaire, une réelle crédibilité. Surtout un développement et un certain suspens qui tiennent le lecteur en haleine. Le fin mot de l’histoire avec aussi le concours de la gendarmerie pour rester dans le réel. Au dernier trimestre 2022, il fut mis un point final au récit apres une relecture complète et attentive, y apportant suppressions, ajouts, retouches et corrections. Le tout supervisé par une autre Isabelle, l’épouse de Roland, experte en orthographe et en mots croisés.
Ce récit méritait-il finalement d’être publié ?
Était-il digne d’être présenté à une maison d’édition ?
Lionel Clergeaud fut le premier éditeur contacté et fut le bon. Après lecture des trois premiers chapitres, il m’octroya sa confiance, car le récit à caractère régional, s’accordait à l’esprit de sa collection. Une collection riche en récits historiques et régionaux, en ouvrages artistiques, biographies, conseils de vie, témoignages, et histoires vécues dans notre belle province. Lui-même exerçant dans le secteur de Condom depuis de nombreuses années, ce roman correspondait à sa ligne éditrice. Avec lui, de nombreux échanges se succédèrent dans une parfaite entente. D’un commun accord, pour le plaisir d’aider le lecteur à la découverte, il fut décidé d’ajouter à la fin de l’ouvrage, plusieurs pages documentaires à caractère historique et touristique sur Lectoure et le château de Flamarens qui sont aussi en quelque sorte les « vedettes » de l’histoire.
Ce roman un peu échevelé sera-t-il le « roman de l’été » 2023 comme nous le souhaitons vivement ?