Visite du CHATEAU DE FLAMARENS
le château est ouvert à la visite touristique tous les étés et ce depuis 1983
Ouverture du 1er juillet et le 31 aout, de 10h à 12h et de 15h à 18h Sauf les mardis
Visite guidée par le propriétaire 7 € par personne – Gratuit pour les moins de 12 ans
Ouvert à la visite pour les groupes de plus de 10 personnes , toute l’année – Nous contacter.
Arthur et Marie-Hélène GADEL, aujourd’hui propriétaires du château de Flamarens (32340 GERS), monument historique classé, restaurent le bâtiment en famille, depuis maintenant 40 années. `
En 1983 à l’état de ruine, couvert de fientes de pigeons et de lierres, le château de Flamarens est sauvé par son nouveau propriétaire, Jacques GADEL. Nullement impressionné par l’ampleur de la tâche Jaques GADEL se consacre entièrement à redonner vie au château. Années après années planchers, toitures, plafonds ouvragés sont restaurés à l’authentique. L’été sa famille, et de nombreux amis, l’accompagnent, l’encouragent et partagent sa passion. En 2010 Jacques Gadel décède et c’est son fils Arthur accompagné de son épouse Marie-Hélène, qui reprennent le flambeau de ce projet titanesque.
Parisiens, c’est en avril 2017 qu’ils changent radicalement de vie et viennent s’installer à demeure au château de Flamarens, pour continuer le projet familial.
N’ayant pas l’âge de la retraite, il leur faut trouver du travail dans la région. L’idée d’accueillir les pèlerins du chemin de Compostelle, au château de Flamarens, germent alors dans leur tête. Durant les deux premières années de leurs emménagements, ils travaillent d’arrache pieds à ce nouveau but. Le château de Flamarens ouvre enfin ses portes aux pèlerins en Mai 2019, pour une première saison qui va de Mai à fin Octobre. Une expérience originale et unique pour les pèlerins sur le chemin … Dormir dans un château Renaissance ! Le succès est plutôt au rendez-vous cette première année, mais la pandémie arrive et l’année 2020 est décevante.
Parallèlement le couple continue de préserver, restaurer et aménager le bâtiment.
En 2019 notamment, avec le soutien de la DRAC et du département Gers l’étanchéité du le toit terrasse de la grosse tour est réparée.
Ils peignent, plafonds, murs, rejointes pierres et cheminée etc …
- Ils ouvrent le château à la visite touristique tous les étés et ce depuis 1983, entre le 1er juillet et le 31 aout, de 10h à 12h et de 15h à 18h sauf les mardis.
Enfin les Journées Européennes du Patrimoine sont, depuis la première édition de cet événement, le point d’orgue de l’année pour le Château de Flamarens qui ouvrent ses portent en grand au public afin qu’il découvre le travail de l’année passée.
Cette année sur le thème « le Patrimoine vivant » le château ouvrira ses portes les samedi 16 et dimanche 17 septembre de 11 h à 18 h
- Le château accueillera l’association Art-Terre32 en 2023 année anniversaire ( 40 ans de restauration du monument) pour 6 concerts et une conférence.
UN PEU D’HISTOIRE
Sur une motte castrale (rehaussement de terre important, naturel ou aménagé par l’homme) où il ne reste presque plus rien du « Castrum » (ouvrage bâti) .
En 1466 Jean de Grossolles nouveau propriétaire décide de construire un château neuf, et convoque pour cela, en 1469, un maçon limousin du nom de Jean de Cazanove qui établit un « bail à ouvrages :
Il s’engage à construire en deux ans, un corps de logis de deux pièces et un donjon (aujourd’hui la tour d’escalier), moyennant : ” 241 écus d’or, 50 mesures de blé, 21 pipes de vin rouge, bon, pur, naturel et marchand, 3 pipes de piquette, 5 vaches convenables, 7 porcs âgés de 2 à 4 ans, des paires de poules, de canards et d’oies, des douzaines d’œufs (payable par deux fois à la Saint Barthélemy et le ravitaillement au fur et à mesure des besoins) ».
En 1535, le fils de Jean de Grossolles, Barnard va agrandir le château. C’est Georges Dauzière lui aussi maçon limousin, qui sera chargé des travaux.
Sur les deux pièces restantes du Château XIIIème, il surélève les murs sur 3 niveaux et rajoute une énorme tour de 12 mètres de diamètre.
À la suite de cette construction, il va aussi agrandir l’église, consacrée en 1545 (suppression du mur entre la petite tour salle XIIIème et l’ancienne église).
La Maison de Grossoles, dont les seigneurs de Flamarens sont une branche, est une des plus considérables et des plus distinguées dans la province de Guyenne, où elle a possédé des emplois et des dignités très honorables, ecclésiastiques et militaires, et pris des alliances avec les maisons les plus illustres du royaume.
Cette grande famille disparaît en 1878, à la veille de la révolution française, avec la mort de Jules Alexandre, comte de Flamarens, conseillé général et sénateur du Gers sous Napoléon III. Sans postérité, la maison de Grossoles s’éteint après avoir fourni une brillante lignée de 15 seigneurs-marquis de Flamarens.
Le château est vendu en 1882 et devient alors la propriété de la famille Galard-Magnas jusqu’en 1963.
Cette dernière, va l’habiter jusqu’en 1920/1930, puis l’abandonner car les toitures sont en trop mauvais état (faute de moyens pour faire les réparations nécessaires). Ils essaieront de le vendre en 1928, et voudront même le donner à l’Etat en 1939.
C’est probablement au XVIIIème siècle que le château est à son apogée, on disait d’ailleurs en Gascon : « La castèt de Flamarens, brèt dehore, brèt deguèens » (le château de Flamarens beau dehors comme dedans).
Il était alors la résidence préférée de la Marquise Marie-Françoise de Flamarens, parente de Madame de Sévigné.
En Juin 1943, un incendie dû à la foudre, brûle la plus grande partie des toitures. Dans les années 1960, le château est alors vendu en pièces détachées (cheminées en marbre, carrelage, parquet, poutres, etc..).
En 1963, M. Coustaing, dentiste à Paris, va le racheter et faire des travaux de sauvegarde : réfection de la moitié de la toiture de la partie XVème, réfection des trois fenêtres de la grosse tour avec leurs meneaux (1970).
En 1983, le château est racheté (SCI Familiale – Famille GADEL) et une nouvelle campagne de restauration commence.
Le Château de Flamarens, un projet qui se transmet, s’adapte, évolue …