28 mars, 2015

Le Château

Le Château de Flamarens


 

flamarensLes vicomtes de Lomagne, les Durfort, les Galard, puis les Grossoles possédèrent cette seigneurie.

Sur l’emplacement d’un castrum, attesté en 1289, Jean de Grossoles, seigneur du lieu fit bâtir en 1469 par un tailleur de pierre limousin une imposante forteresse sur ce point culminant.

En 1943, le château, à l’abandon depuis 1882, brûle. Le village, l’église et le château restent abandonnés à la ruine jusqu’en 1976, date à partir de laquelle une association, « Les Amis de Flamarens », entreprit les premiers travaux de restauration et de sauvegarde de l’église.

En 1466 Jean de Grossolles nouveau propriétaire, possède environ 8.000 hectares de terre dont 2.000 sont cultivés. Il décide de construire un château neuf, et convoque pour cela, en 1469, un maçon limousin du nom de Jean de Cazanove qui établit un ” bail à ouvrages ” : ….
Il s’engage à construire en deux ans, un corps de logis de deux pièces et un donjon (aujourd’hui la tour d’escalier.
En 1535, le fils de Jean de Grossolles, Bernard va agrandir le château. C’est Georges Dauzière lui aussi maçon limousin, qui sera chargé des travaux.
Sur les deux pièces restantes du Château XIIIème, il surélève les murs sur 3 niveaux et rajoute une énorme tour de 12 mètres de diamètre.
La Maison de Grossoles, dont les seigneurs de Flamarens sont une branche, est une des plus considérables et des plus distinguées dans la province de Guyenne, où elle a possédé des emplois et des dignités très honorables, ecclésiastiques et militaires, et pris des alliances avec les maisons les plus illustres du royaume.
Cette grande famille disparaît en 1878, à la veille de la révolution française, avec la mort de Jules Alexandre, comte de Flamarens, conseillé général et sénateur du Gers sous Napoléon III. Sans postérité, la maison de Grossoles s’éteint après avoir fourni une brillante lignée de 15 seigneurs-marquis de Flamarens.

Le château est vendu en 1882 et devient alors la propriété de la famille Galard-Magnas jusqu’en 1963.
Cette dernière, va l’habiter jusqu’en 1920/1930, puis l’abandonner car les toitures sont en trop mauvais état (faute de moyens pour faire les réparations nécessaires). Ils essaieront de le vendre en 1928, et voudront même le donner à l’Etat en 1939.

C’est probablement au XVIIIème siècle que le château est à son apogée, on disait d’ailleurs en Gascon : « La castèt de Flamarens, brèt dehore, brèt deguèens » (le château de Flamarens beau dehors comme dedans).
Il était alors la résidence préférée de la Marquise Marie-Françoise de Flamarens, parente de Madame de Sévigné.

En Juin 1943, un incendie dû à la foudre, brûle la plus grande partie des toitures. Dans les années 1960, le château est alors vendu en pièces détachées (cheminées en marbre, carrelage, parquet, poutres, etc..).

En 1963, M. Coustaing, dentiste à Paris, va le racheter et faire des travaux de sauvegarde : réfection de la moitié de la toiture de la partie XVème, réfection des trois fenêtres de la grosse tour avec leurs meneaux (1970).

En 1983, il est racheté (SCI Familiale – Famille Gadel) la restauration commence !

En 2023 après 40 ans de restauration en famille, les propriétaires engagent une nouvelle campagne de restauration avec pour objectif la restitution des toitures disparues (en 1943). Ce projet est soutenue financièrement par la DRAC Occitanie, La REGION Occitanie, Le Département du Gers, La Fondation du Patrimoine et VMF.

Le château de Flamarens,

  • accueil les activités artistiques de l’association ART-TERRE32,
  • a ouvert un HEBERGEMENT PELERIN,
  • est ouvert à la location pour les tournages de cinéma 

 

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