Le château de Flamarens
• Accueille les activités artistiques de l’association ART-TERRE32,
• Se visite en juillet et en août et est ouvert aux journées du patrimoine,
• A ouvert un hébergement pélerin,
• Est ouvert à la location pour les tournages de cinéma.
Les vicomtes de Lomagne, tels que les Durfort, les Galard, puis les Grossoles, ont successivement possédé cette seigneurie.
L’ancien Castrum est situé sur une motte castrale (éminence naturelle ou aménagée, où il ne reste presque plus de vestiges du « Castrum » initial). Il est reçu en dot par Régine de Goth, nièce de Bertrand de Goth (qui deviendra le pape Clément V en 1305), à l'occasion de son mariage avec Bernard de Durfort le 19 mai 1289.
Il décide de construire un nouveau château et convoque pour cela, un maçon limousin, Jean de Cazanove, qui établit un "bail à ouvrages" : il s'engage à réaliser un corps de logis de deux pièces et un donjon (aujourd'hui la tour d'escalier) en deux ans, moyennant « ” 241 écus d’or, 50 mesures de blé, 21 pipes de vin rouge, bon, pur, naturel et marchand, 3 pipes de piquette, 5 vaches convenables, 7 porcs âgés de 2 à 4 ans, des paires de poules, de canards et d’oies, des douzaines d’œufs (payable par deux fois à la Saint Barthélemy et le ravitaillement au fur et à mesure des besoins) “.
Barnard de Grossoles, fils de Jean, va agrandir le château. C'est Georges Dauzière, lui aussi maçon limousin, qui sera chargé des travaux. Sur les deux pièces restantes du Château XIIIème, il surélève les murs sur 3 niveaux et rajoute une énorme tour de 12 mètres de diamètre.
Au XVIIe siècle, le château est totalement remanié à l’intérieur et atteint son apogée. Il est décrit en gascon comme « La castèt de Flamarens, brèt dehore, brèt deguèens » (le château de Flamarens beau dehors comme dedans). Il devient alors la résidence préférée de la marquise Marie-Françoise Le Hardy de la Trousse, épouse d’Antoine-Agesilas de Grossolles, parente de Madame de Sévigné.
Le château est vendu et devient la propriété de la famille Galard-Magnas jusqu'en 1963. Ils l’habitent jusqu’en 1920-1930 avant de l’abandonner en raison de la dégradation des toitures. Ils tenteront de le vendre en 1928 et offriront même de le céder à l'État en 1939.
Un incendie causé par la foudre en juin 1943 ravage une grande partie des toitures. Dans les années 1960, le château est alors mis en vente en pièces détachées.
Le château est démantelé et vendu par pièces (cheminées en marbre, carrelage, parquet, poutres, etc.).
M. Coustaing, dentiste à Paris, achète le monument en ruine le fait classé MH en 1965 et entreprend des travaux de sauvegarde, notamment la réfection de la toiture de la partie du XVe siècle et la restauration des trois fenêtres de la tour maitresse en 1970.
Une SCI Familiale, représentée par la famille Gadel, acquiert le château et engage un vaste projet de restauration qui perdure à ce jour.
Après 40 ans de travaux réalisés en famille, la SCI familiale engage une nouvelle phase de restauration, visant la restitution des toitures disparues en 1943.
Ce projet en cours, est soutenu financièrement par le ministère de la culture, la Région Occitanie, le Département du Gers, la Fondation du Patrimoine.
Il a pour Mécène L’association VMF et RBNB.
Chacun d’entre vous peut contribuer à cette noble cause en soutenant la restauration du château par un don via la Fondation du Patrimoine.
Chaque geste compte et permet de préserver cet héritage historique, inestimable, pour les générations futures.
Plusieurs membres de cette lignée ont marqué leur époque :
La Maison de Grossoles, dont les seigneurs de Flamarens sont une branche, est une des plus considérables et des plus distinguées dans la province de Guyenne, où elle a possédé des emplois et des dignités très honorables, ecclésiastiques et militaires, et pris des alliances avec les maisons les plus illustres du royaume.
Jean de Grossoles, est le nouveau propriétaire du château de Flamarens, il possède environ 8 000 hectares, dont 2 000 sont cultivés.
Sur l’emplacement d’un castrum attesté en 1289, Jean de Grossoles, seigneur des lieux, fit ériger une imposante forteresse par un maçon limousin. Ce château a été construit sur un point culminant.
Barnard, fils de Jean de Grossoles, va agrandir le château.
À la suite de cette construction, il fera plus tard agrandir l’église (suppression du mur entre la petite tour salle XIIIème et l’ancienne église).
Herrard de Grossoles, élu évêque de Condom en 1521, est à l’origine de la construction de l’église de Flamarens. Qualifié de grand bâtisseur, c’est à lui que l’on doit l’achèvement des travaux de la cathédrale de Condom ainsi que la réalisation du cloître, sans compter de nombreuses chapelles dans son diocèse.
Un autre Jean de Grossoles épouse Françoise d’Albret, cousine d’Henri IV. À la suite de cette alliance, la branche des Flamarens est rattachée à la branche des Bourbons et les Grossoles de Flamarens sont autorisés à porter ” écartelées ” dans leur blason, les armes de France.
La marquise Marie-Françoise Le Hardy de la Trousse, épouse d’Antoine-Agesilas de Grossolles, parente de Madame de Sévigné, fait remanier totalement l’intérieur du château de Flamarens.
Antoine Agesilian de Grossoles est célèbre pour avoir été l’amant de mademoiselle de Montpensier. Quelques années plus tard, François Gaston de Grossoles, quant à lui, doit sa renommée à son exil en Espagne pour cause de duel.
Jean François Agésilan de Grossolles comte de Flamarens est premier maître d'hôtel de Monsieur, frère du Roi Louis XIV
Jusqu'en 1837 Caprais de Grossolles, 6e marquis de Flamarens, habitera le château de Flamarens en résidence secondaire.
Émigré durant la Révolution française il fut officier dans l'armée de Condé et député du Gers de 1820 à 1830. Enfin il fut gentilhomme de la Chambre du Roi Charles X (honoraire).
Emmanuel Louis Charles Jules Marie, comte de Flamarens (1818 - 1837) et 7e marquis de Flamarens (1837 - 1878), habitera le château de Flamarens en résidence secondaire.
Il fut sénateur en 1854, secrétaire du Sénat en 1860, chambellan Honoraire de l'Empereur en 1864.
Cette illustre lignée s’éteignit en 1878 avec la mort de Jules Alexandre Agésilas, comte de Grossoles, qui avait été conseiller général et sénateur du Gers sous Napoléon III, et qui ne laissa pas de postérité, après avoir donné naissance à 15 seigneurs-marquis de Flamarens.
Il fut Chambellan honoraire de la chambre impériale et nommé sénateur du Second Empire sous Napoléon III le 4 décembre 1854 jusqu’en 1876.
Ouverture Juillet et Août
Tous les jours sauf le mardi
Sur le GR 65 exactement, au coeur du petit village de FLAMARENS, Marie-Hélène et Arthur accueillent les pèlerins dans leur château renaissance. Vous serez logés au deuxième étage de ce magnifique monument (qu’ils restaurent eux même depuis 40 ans) en deux dortoirs de 40 m2 chacun comprenant 6 lits et une chambre individuelle de 40m2 pour deux personnes. Vous apprécierez le panorama unique que vous offre ce site exceptionnel. Une demi-pension est proposée, le village n’ayant aucun commerce à disposition des pèlerins.
Ouvert sur réservation
du 1er Mai au 31 Octobre
au 06 20 30 03 52
ou 06 20 44 44 48.
Sur le GR 65 exactement, au coeur du petit village de FLAMARENS, Marie-Hélène et Arthur accueillent les pèlerins dans leur château renaissance. Vous serrez logés au deuxième étage de ce magnifique monument (qu’ils restaurent eux même depuis 40 ans) en deux dortoirs de 40 m2 chacun comprenant 6 lits et une chambre individuel de 40m2 pour deux personnes. Vous apprécierez le panorama unique que vous offre ce site exceptionnel. Une demi-pension est proposée le village n’ayant aucun commerce à disposition des pèlerins. Ouvert sur réservation du 1er Mai au 31 Octobre au 06 20 30 03 52 ou 06 20 44 44 48.
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